Pays du Gois : un vrai paradis pour toutes les formes de vie !

De jour comme de nuit, été comme hiver, le Pays du Gois est un havre de paix, un petit paradis entre terre et mer pour toutes les formes de vie sauvage.
Si le littoral et les marais salés et doux sont particulièrement propices au développement d’une faune exceptionnelle (même parfois unique en France), et d’une flore très diversifiée, le bocage n’est pas en reste. Là, quelques espaces boisés et autres talus offrent un cadre vie apprécié par toute une multitude de grands ou petits gibiers.
Dans l’eau ou sur l’eau, au milieu des hautes herbes, dans le ciel… c’est tout un écosystème très dynamique et vivant qui se développe. Beaucoup de respect, un peu de patience et de discrétion… et vous pourrez les observer.

Illustration : Benoit PERROTIN Source LPO Vendée Mise en page TAKK

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Une biodiversité exceptionnelle

 

 

Les 5 paysages

L’environnement du Pays du Gois est très varié et se compose de cinq paysages bien distincts : les polders, le marais salé, le marais doux  puis l’estran (autour de Beauvoir-sur-Mer et Bouin) et enfin le bocage (autour de Saint-Gervais et Saint-Urbain).

Le paradis des amoureux de la NAture et des passionnés de biologie

Les paysages du Pays du Gois raviront tous les amoureux de la nature et les passionnés de biologie grâce à leurs richesses incommensurables. Le Marais Breton Vendéen accueille sept espèces de limicoles nicheurs (des petits échassiers), ce qui est tout à fait unique en France.  Chaque hiver, près de 50 000 oiseaux d’eau se réunissent dans la Baie de Bourgneuf. Mais c’est au printemps que le spectacle est encore plus saisissant : l’abondance des prairies favorise l’arrivée des prédateurs des petits mammifères (rongeurs, insectes voire même lapin). Ainsi, il n’est pas rare de pouvoir y observer des hiboux des marais, des belettes et même des busards cendrés.

 

Les Polders (Bouin et Beauvoir-sur-Mer)

Les polders, terres récemment gagnées sur la mer par les endiguements des XIXe et XXème siècles, sont des zones principalement exploitées par l’agriculture et l’ostréiculture. Une partie reste cependant relativement sauvage (lagune de Bouin). Vous pourrez ainsi y croiser des sternes, bécasseaux, pluviers, courlis, mouettes, busards … Avec un peu de chance, vous y croiserez également les gorgebleues.

Les polders sont issus de la poldérisation, travaux qui consistent en l’assèchement, en partie, du marais afin d’y développer l’agriculture. Ce sont des lieux particulièrement propices à l’observation des oiseaux qui y sont les habitants les plus visibles. En effet, ils y trouvent une relative tranquillité et surtout une nourriture abondante. A marée haute, c’est un reposoir idéal pour les limicoles qui viennent s’y nourrir.

On observe d’ailleurs aujourd’hui deux types de polders : les polders agricoles, qui sont plus anciens et étendus, sont des zones très fertiles sur la baie. On y cultive du blé, de l’orge, ou encore la féverole (qui a forgé la renommée des maraîchins). Ils sont d’un intérêt biologique plus limité mais vous pourrez tout de même y observer (si vous êtes chanceux !) le busard cendré ou des passereaux.

Un autre type de polders s’est développé plus récemment, après la Seconde Guerre Mondiale, ce sont les polders ostréicoles. Comme leur nom l’indique ils ont pour vocation la culture des huîtres en bassin. Ce sont les espaces inutilisés par les ostréiculteurs qui sont très favorables à la reproduction des oiseaux d’eau. Vous pourrez y reluquer avocettes (reconnaissables grâce à leurs pattes bleutées et à leur bec recourbé vers le haut), ainsi que des mouettes et des sternes (elles ressemblent à des mouettes mais sont plus fines et ont une queue fourchue, de longues ailes pointues ainsi qu’un chapeau noir sur la tête). La digue entre le port des Champs et le port du Bec est un observatoire idéal (avec des jumelles !) pour contempler : au mois de juin, avocettes et leurs petits, sternes et bécasseaux ; en hiver, courlis, canards et sarcelles. Pour en prendre plein les yeux, le printemps est la saison idéale, vous ne saurez où donner de la tête !

 

Marais salé (Bouin et Beauvoir-sur-Mer)

A la fois alimenté en eau de mer par les étiers et disposant de mutliples points d’eau douce, le marais salé est l’un des plus fabuleux sites de France pour observer, au printemps, canards et petits échassiers (limicoles): barge à queue noire, chevalier gambette, avocette élégante, échasse blanche, canard souchet … Vous y croiserez aussi en migration ou en hiver, spatule blanche, héron garde-boeufs, aigrette garzette, bécassine des marais, combattant varié… Espèce très menacée, l’anguille d’Europe y trouve aussi refuge. Enfin, les mares et loires (dépressions dans les prairies) inondées sont favorables aux tritons crêté et marbré.

Les marais salés du Pays du Gois sont étroitement imbriqués aux marais doux même s’ils sont identifiables par leurs reliefs plus marqués et leurs fossés plus sinueux. La présence à la fois d’eau salée et d’eau douce en fait un terrain propice à l’élevage et au pâturage. La flore de ce marais n’y est pas spectaculaire et cela s’explique par la salinité du sol qui exige une résistante des plantes. La plus remarquable est le scirpe maritime qui est en fait un « jonc », qui se développe en eau saumâtre. Sa présence est très liée à l’histoire du Marais Breton car le « rouche » de son nom maraîchin, servait à la réalisation des toits des bourrines, les maisons traditionnelles du marais. C’est l’endroit idéal pour y observer de grandes quantités d’oiseaux qui viennent y trouver un havre de paix lors de leur migration.

Il sera donc possible d’y examiner le vanneau huppé, qui est le limicole le plus représentatif du Marais Breton Vendéen, c’est d’ailleurs ici qu’on trouve la plus importante colonie française. Il est facilement identifiable grâce à sa houppette à l’arrière de la tête. Vous pourrez également apercevoir la spatule blanche, qui s’arrête dans le marais à la fin de l’été, ou encore le chevalier gambette qui a le bec et les pattes rouges. Plus de la moitié de la population française de cet oiseau niche dans le Marais Breton Vendéen. En période de reproduction, Le-Bout-de-Sac, au sud de Beauvoir-sur-Mer et à l’ouest de Saint-Urbain est un endroit fabuleux surtout en période de reproduction et de nidification pour aller à la rencontre des barges à queue noire, chevalier gambettes, canard souchet, sarcelle d’été ou sterne pierregarin.

Bocage (Saint-Gervais et Saint-Urbain)

Bénéficiant d’un sous-sol plus solide, le bocage présente un paysage caractéristique constitué d’arbres, de haies élevées et de cultures. Cette mosaïque de milieux accueille une fane diversifiée allant des invertébrés aux reptiles, en passant par les oiseaux et les mammifères (sanglier, chevreuil, musaraigne des jardins, écureuil, belettes, chauves-souris…).

Le bocage, par opposition au marais, est un milieu avec une végétation dense d’arbres et de haies. Ces dernières y sont généralement bien développées et sont dominées par des arbres de cinq à dix mètres. Le long du marais l’orme est majoritaire, dans le cœur du bocage ce sont le frêne et le chêne pédonculé qui sont les plus communs. Les haies jouent un rôle essentiel, à la fois de limite de parcelle mais aussi de nourricières pour les animaux qui les entourent. Aubépine et épine noire se glissent dans les haies et favorisent le peuplement animal.

La faune y est d’ailleurs beaucoup plus discrète car les cachettes y sont nombreuses. Vous trouverez donc les « classiques » renard, blaireaux, belettes et hérissons mais aussi des oiseaux, surtout repérables grâce à leur mélodie. Parmi ceux-là, le rossignol, qui chante surtout la nuit, est plus visible en avril, période à laquelle il cherche un territoire. De même pour la fauvette à tête noire qui vit au cœur des haies, son gazouillis vif et clair est très reconnaissable. Le loriot, petite oiseau qui aime se réfugier dans les cimes feuillues des arbres vous comblera (si vous avez la chance de l’apercevoir) car le mâle, d’une couleur jaune vif est remarquable et possède un magnifique chant qui s’apparente à une flûte.

Au sud du Pays du Gois, les abords de la commune de Saint-Urbain offrent un bel exemple de la richesse biologique du marais.

Non seulement ce marais est un lieu propice aux flux migratoires de nombreuses espèces (cigognes, ibis noirs, grues, oies, vanneaux…), mais il en accueille aussi des sédentaires (hérons, aigrettes…).

La prairie naturelle étant omniprésente, elle offre des conditions de vie idéales pour bon nombre d’espèces comme le triton ou le criquet des salines ; mais aussi pour des prédateurs qui contribuent à l’équilibre de l’écosystème du marais comme la chouette chevêche d’Athéna, le hibou des marais, le busard cendré, mais aussi la belette et la loutre. Bénéficiant d’un climat privilégié digne du midi méditerranéen, le marais est devenu le point de rencontre des espèces liées à la mer, celles des milieux humides sans oublier celles de la plaine bocagère. 

Marais doux (Bouin et Beauvoir-sur-Mer)

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Là où les terres les plus anciennes gagnées sur la mer ne sont plus irriguées par l’eau salée, on parle de marais doux. Ce marais accueille également un grand nombre d’espèces, notamment au printemps (nidification du bruant des roseaux, du vanneau huppé, de la chevèche d’athéna, de la sarcelle d’été, du prestigieux hibou des marais, mais aussi de la cigogne blanche, du héron pourpré…). Le marais doux est aussi fréquenté par des mammifères rares et menacés: la loutre et le campagnol amphibie.

Le marais doux se caractérise par un relief doux et des fossés rectilignes. Vue du ciel, les différences entre marais doux et salé et polders seraient frappantes. Le marais doux est consacré à l’élevage extensif, il n’est donc pas rare de voir les célèbres vaches maraîchines en pâture dans les prés. En effet, la qualité et la richesse nutritives de ces terres sont reconnues depuis le Moyen-Age. Le Marais Breton Vendéen est d’ailleurs le premier site français pour la reproduction de plusieurs espèces : vanneaux huppés, chevaliers gambettes, échasses blanches, canard souchet, etc. Hormis les oiseaux, vous pourrez croiser le chemin de ragondins qui malgré leur allure sympathique ont des conséquences dévastatrices sur le marais : ils creusent des trous profonds dans les berges ce qui dégrade le milieu aquatique et complique l’entretien des fossés. En limite du bocage, dans les marais de Saint-Urbain et Saint-Gervais, avec des jumelles vous pourrez dénicher le bruant des roseaux qui est un passereau très présent le long des rosières (végétaux denses qui marquent la limite entre terre ferme et milieu aquatique).

Pré-salé et vasières (Bouin et Beauvoir-sur-Mer)

Se découvrant à marée basse, la Baie de Bourgneuf offre une grande surface d’estran sableux à vaseux, favorable à l’hivernage et à la halte migratoire de très nombreux oiseaux d’eau: bernache cravant, tadorne de belon, canard siffleur, canard pilet, canard souchet, barge rousse, huîtrier pie… La flore et la faune des prés-salés sont également remarquables: herbiers de spartine, zostères, puccinellie, lavande de mer (bouquet salaïe), salicornes. On y trouve notamment le très rare criquet des salines. ­

L’estran est la zone de rivage découverte à marée basse et couverte à marée haute. Cette zone est composée de deux parties : la vasière (ou « slikke » en néerlandais) qui est la partie basse de l’estran qui est couverte de vase, et les prés-salés (ou « schorre » en néerlandais) qui représentent la frange haute du rivage submersible seulement par les hautes marées. Cette surface est recouverte d’une végétation qui supporte le sel et l’immersion passagère par l’eau de mer. Autant dire que pour vivre à cet endroit, les espèces doivent être résistantes ou avoir su s’adapter à ces conditions difficiles. L’estran est tout de même le refuge de nombreux mollusques, crustacés ou autres invertébrés qui ont su ruser pour s’adapter : soit en s’enfouissant dans la vase, en refermant leur coquille ou en se fixant aux rochers environnants.

Cette nourriture à profusion attire de nombreux oiseaux qui regorgent d’inventivité pour atteindre leurs proies : ils fouillent les laisses de mer, pêchent dans les flaques et vont même jusqu’à ouvrir les coquilles des mollusques ! Parmi ces prédateurs, on trouve l’aigrette garzette qui est un petit héron blanc reconnaissable à son bec noir et ses doigts jaunes, elle raffole des crevettes et des petits poissons. On y aperçoit également le goëland argenté qui se nourrit de crustacés, de mollusques, de poissons mais aussi de petits mammifères.

Pour observer toute cette faune dans son milieu naturel, n’hésitez pas à vous rendre au sud du port du Collet (Bourgneuf), à la Pointe du Parracaud, à la Pointe de la Coupelasse, au port des Brochets (Bouin), au port du Bec ou au passage du Gois (Beauvoir).

Au-delà des grands axes routiers qui le traversent, le Pays du Gois gagne à être découvert en empruntant les sentiers ou chemins de traverses.

 

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Gois country : 5 major landscapes for an exceptional biodiversity

The polders (Bouin and Beauvoir-sur-Mer)

The embankments built in the 19th and 20th centuries, enabled to gain large areas over the sea, called polders, which are exploited by farmers and oyster growers. The Bouin laguna remains nevertheless pretty untouched where sterns, sandpipers, plovers, seagulls, buzzards…thrive. With any luck you might also see a bluethroat.

Salted marshlands (Bouin and Beauvoir-sur-Mer)

Seawater canals and many points of freshwater feed this exceptional site in France for spring birdwatching of species such as ducks and small waders : back-tailed godwits, common redshanks, pied avocets, black-winged stilts, northern shovellers… In winter or during their migration you might observe spoonbills, cattle egrets, little egrets, common snipes, ruffs… Eels, a highly endangered species also finds a refuge here. Last, great crested and marbled newts can be found in the suitable flooded ponds and waterholes.

Hedgerow farmland (Saint Gervais and Saint Urbain)

Geologically more secure, the hedgerow farmland presents a characteristic landscape of trees, tall hedgerows and cultures. These diversified habitats host all sorts of animals from invertebrates to reptiles, birds and mammals such as boars, roe bucks, shrews, squirrels, weasels, bats…

South of the Gois country, Saint-Urbain and its surroundings offer a good example of a rich biodiversity.

Birds, such as storks, black-headed ibis, cranes, geese, lapwings… rest and feed in the marshlands around Saint Urbain on their migration and sedentary species like herons and egrets also enjoy the area.

The natural meadow is ever-present and offers ideal conditions for a number of species such as newts or the specific saline grass-hopper but also for certain prey birds like the little owl, short-eared owl, Montagu’s harrier or other animals such as weasels or otters.

With a similar climate to the Mediterranean, this marshland has become a meeting point for species linked to the sea, to wetlands and to the countryside.

Freshwater marshland (Bouin and Beauvoir-sur-Mer)

The lands that were gained over the sea a long time ago and are no longer irrigated by seawater and become freshwater marshlands. This marshland also welcomes a great variety of species, especially in spring with the nesting of common reed buntings, northern lapwings, little owls, garganae, short-eared owls, but also of storks and purple herons… Certain very rare mammals like the otter and the South western water vole can also be seen in the freshwater marshland.

Salt marshes and mudflats (Bouin and Beauvoir-sur-Mer)

At low tide, The Bay of Bourgneuf presents an extensive sandy to silty intertidal area which attracts many migrating and wintering birds such as brent geese, common shelducks, Eurasian widgeons, northern pintails, northern shovellers, bar-tailed godwits, oyster catchers… Plants and wildlife of salt marshes are also quite remarkable : cordgrass, eelgrass, saltgrass, sea-lavender and samphire. The very rare saline grass-hopper can be found there.

 

 

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Пеи-дю-Гуа: рай для всех форм жизни!

Пять пейзажей

Окружающая среда Пеи-дю-Гуа очень разнообразна и состоит из пяти различных ландшафтов: польдеров, солёных и пресноводных маршей, береговой полосы (около Бовуар-сюр-Мер и Буэн) и, наконец лоскутных полей бокажа (около Сен-Жерве и Сент-Урбан).

Своими неизмеримыми богатствами пейзажи Пеи-дю-Гуа порадуют всех любителей природы и биологии. Здесь гнездится семь видов куликов, что является совершенно уникальным для Франции. Каждую зиму около 50 тысяч водных птиц собираются в заливе Бурнёф. Но весной это шоу становится ещё более поразительным: обилие пастбищ привлекает сюда хищников на мелких млекопитающих (грызунов, кроликов и даже насекомых). Таким образом, появление ушастых сов, ласок и даже луней не является редким.

Польдеры (Буэн и Бовуар-сюр-Мер)

Польдеры – земли отвоёванные сравнительно недавно у моря путём строительства дамб – являются территорией, в основном используемой агрофермерами и разводчиками устриц. Часть её остаётся относительно дикой (лагуна Буэна). Здесь Вы можете встретить крачек, куликов, ржанок, чаек, ястребов… А если повезёт, то и варакушек (семейство дроздовых).

Польдеры появились вследствие осушительных работ, в частности на территории маршей, в целях развития сельского хозяйства. Эти места как нельзя лучше способствуют наблюдению за птицами, самыми заметными из здешних обитателей, которые находят здесь относительное спокойствие и обильную пищу.

Дамба между портом Бек и портом Шам является идеальной смотровой площадкой. Воспользуйтесь биноклем, чтобы рассмотреть в июне шилоклювку с её птенцами, крачек и куликов, а в зимний период – уток и чирков. Но всё же, самый идеальный сезон для наблюдения за птицами – это весна, когда от количества и разнообразия птиц, как говорится, глаза разбегаются.

Солёные марши (Буэн и Бовуар-сюр-Мер)

Подпитывающиеся одновременно морской водой через каналы со шлюзами и имеющие множество водоёмов с пресной водой солёные марши являются одним из самых красивых мест во Франции, идеально подходящим для весенних наблюдений за утками и куликами, среди которых: чёрно-веретенники, травники, шилоклювки, ходулочники, широконоски и т. д. Вы столкнетесь в период миграции или зимой с колпицами, цаплями, бекасами, турухтанами… Европейский речной угорь – один из исчезающих видов – также находит здесь убежище. И, наконец, пруды на лугах благоприятны для хохлатого и мраморного тритонов. Это идеальное место, чтобы наблюдать за большим количеством птиц, которые находят в этих краях пристанище во время своей миграции. В связи с этим здесь можно наблюдать чибисов и куликов, являющихся наиболее распространёнными представителями болотистых земель Marais Breton Vendéen, именно здесь мы находим их самую многочисленную французскую колонию.

Солёные марши тесно взаимосвязаны с пресноводными. Присутствие одновременно и солёных, и пресных вод делает земли подходящими для занятий сельским хозяйством и выпаса скота. Флора солёных маршей не обладает большим разнообразием, что объясняется присутствием в почве большого содержания соли, которая требует устойчивых к этому фактору растений. Самым приметным является морской камыш, он некогда использовался для крыш традиционных для маршей домов.

 Пресноводные марши (Буэн, Бовуар-сюр-Мер, Сен-Урбен )

Они предлагают идеальные условия для жизни многих видов, таких как тритоны или сверчки, а также и для хищников, которые помогают сбалансировать экосистему маршей (маленькая сова, болотная сова, лунь, ласка и выдры). Земли, что были отвоёваны у моря в первую очередь и что больше не орошаются солёной водой, называются пресноводными маршами. С воздуха, различия между пресноводными, солёными маршами и польдерами поразительны. Пресноводные марши характеризуются спокойным рельефом и прямыми канавами. Они задействованы в экстенсивном земледелии. Качество и питательные свойства этих земель известны со времен средневековья.

На юге Пеи-дю-Гуа окраина коммуны Сен-Урбен являет собой прекрасный пример биологического богатства пресноводных маршей, которые благоволят как перелётным, так и оседлым птицам. Здесь большое количество видов птиц, особенно в весенний период: камышовая овсянка, чибис, филин, чирок, болотная сова, белый аист, фиолетовая цапля и многие другие. Пресноводные марши предлагают идеальные условия для жизни многих представителей фауны, таких как тритоны или сверчки, а также и для хищников, которые помогают сбалансировать экосистему маршей (маленькая сова, болотная сова, лунь, ласка и выдры). Коровы местной породы maraîchine, пасущиеся на лугах, известны далеко за пределами этих мест.

Территория Марэ Бретон Вандеан (Marais Breton Vendéen) является лидирующей во Франции по размножению многих видов птиц: чибисов, травников, цапель, уток и т.д. Помимо птиц, Вам могут пересечь путь нутрии. Несмотря на внешний дружественный вид их присутствие может иметь разрушительные последствия для маршей: они роют глубокие ямы в берегах, ухудшающие водную среду и затрудняющие поддержание канав. На границе  бокажа с маршами Сен-Урбен и Сен-Жерве с помощью бинокля Вы можете найти увидеть распространённую здесь камышовую овсянку.

Бокаж* (Сен-Жерве и Сен-Урбен)

*Бокаж  — тип культурного ландшафта и регион с данным типом ландшафта, где пастбища, поля и луга отделены друг от друга и окружены земляными насыпями, увенчанными живой изгородью, рядами деревьев, лесопосадками или полеском.

Бокаж, в отличие от маршей, является средой с густой растительностью в виде деревьев и кустарников. Вдоль границы с маршами преобладают вязы, а в сердце этого ландшафта – ясени и дубы. Эти живые изгороди имеют важное значение, так как служат одновременно границами сельскохозяйственных участков и кормушками для животных, обитающих в округе. Заросли боярышника и тёрна создают многочисленные укрытия для представителей животного мира, которые чувствуют себя спокойно здесь. Так что Вы обнаружите здесь лисиц, барсуков, ласок и ежей, а также птиц, особенно узнаваемых по их пению. В апреле здесь больше всего заметны соловьи, поющие в ночное время и ищущие свою территорию в этот период года. То же касается и славки-черноголовки, которая живёт в сердце живой изгороди. Её яркое и чёткое щебетание очень узнаваемо. Самец иволги (если Вам посчастливится его увидеть), маленькая птичка с ярко-жёлтым оперением, которая любит прятаться в кронах деревьев, поразит Вас своим прекрасным пением, похожим на звучание флейты.

Солёные луга и прибрежные отмели (Буэн и Бовуар-сюр-Мер)

Обнажающийся во время отлива залив Бурнёф (Bourgneuf) предлагает большую площадь песчано-илистой береговой полосы, благоприятствующую зимовке или остановке в пути для многих перелётных водных птиц: казарок, пеганок, шилохвосток, широконосок, веретенников, куликов … Флора и фауна солёных лугов тоже примечательны: спартина, взморник, бескильница, морская лаванда и криптум морской. Здесь также обитает редкий вид сверчков.

Прибрежная зона оголяется во время отлива и уходит под воду во время прилива. Эта область является домом для многих моллюсков, ракообразных и других беспозвоночных, которые, обладая хитростью, либо закапываются в песок и ил, либо прикрепляются к скальным выступам.

Эта обильная еда привлекает множество птиц, проявляющих изобретательность, чтобы завладеть своей добычей: они раскапывают морское дно и рыбачат в лужах во время отливов и даже способны открыть раковины моллюсков! Среди этих хищников малая белая цапля, узнаваемая благодаря своему чёрному клюву и желтыми пальцами. Она любит креветки и мелкую рыбу. Можно также увидеть серебристую чайку, которая кормится ракообразными, моллюскам, рыбами и даже мелкими млекопитающими.

Для того, чтобы увидеть всю эту дикую природу в её естественной среде, отправляйтесь к югу от порта Коллé, в Пуант-дю-Паррако (Pointe du Parracaud), в Пуант-де-ла-Купелас (Pointe de la Coupelasse), порт Брошé (Буэн), порт Бек или к Пассажу-дю-Гуа (Бовуар-сюр-Мер).